Pour la vraie nature de Saint-Michel-des-Saints

Préoccupations de la Coalition en lien avec le projet minier
  • La destruction du paysage due à la déforestation d’une importante partie du territoire contigu à la municipalité ; à l’excavation d’une fosse de plus de 1,6 km de long ; à la mise en place de parcs à résidus, de bassins de décantation et d’aires d’accumulation de rejets solides.
  • La création d’une importante source de pollution sonore génératrice de stress et d’effets nuisibles sur la santé et sur la qualité de vie d’une population habituée à un climat sonore principalement orchestré par le chant de la nature.
  • La création d’un risque de contamination des eaux souterraines et de surface lié à l’erreur humaine, à des accidents ou à la négligence. Les rejets miniers pouvant libérer des matières potentiellement toxiques (exemples : arsenic, métaux lourds, sulfure de fer, etc.) que les eaux pluviales pourraient drainer dans nos lacs, dans la rivière Matawin et jusqu’au lac Taureau.
  • La création d’un risque pour le niveau des eaux de la nappe phréatique et des nombreux lacs et cours d’eau en aval des sites d’exploitation et de traitement du minerai découlant des besoins en eau fraîche aux différentes étapes des opérations minières..
  • La dégradation de la qualité de l’air causée par des tonnes de poussières potentiellement toxiques pouvant voyager sur de grandes distances. Ces poussières sont partout considérées comme une nuisance importante associée aux mines à ciel ouvert et leur impact sur la santé et l’environnement est mal connu.
  • La perturbation de la faune, importante source d’attrait et d’émerveillement dans la région, découlant de la destruction et de la dégradation de son habitat naturel.
  • La réduction de la sécurité des chemins adjacents à la mine, et notamment dans des secteurs résidentiels et de villégiature, causée par une circulation accrue impliquant entre autres des poids lourds.
  • Une atteinte à la réputation de la Haute-Matawinie et de Saint-Michel-des-Saints comme destination privilégiée des amateurs de plein air et comme site récréo-touristique haut de gamme. Et ce, dans un contexte d’urbanisation accrue autour de la métropole susceptible d’attirer dans notre région de plus en plus de citadins en quête de quiétude, de beauté et de ressourcement.
  • Une possible perte irrémédiable de cette vocation récréo-touristique orientée vers des activités respectueuses de l’environnement, de la beauté et de la tranquillité, advenant une dégradation des écosystèmes de la région.
  • Un legs qui pourrait être catastrophique pour les générations futures lorsque les dispositifs mis en place pour contenir des rejets miniers potentiellement toxiques se dégraderont au terme de leur durée de vie.
Préoccupations plus spécifiques
  • La destruction de la qualité de vie de nombreux résidents et villégiateurs qui ont délibérément choisi un environnement caractérisé par sa grande quiétude, sa beauté et par son accès direct et privilégié à une nature sauvage.
  • La perte – pour ces résidents et villégiateurs – de la jouissance du territoire contigu à leur propriété due à la poussière, au bruit, au trafic routier et aux autres bouleversements environnementaux sur la forêt, les lacs, les ruisseaux et rivière.
  • Une dévaluation de la valeur marchande des propriétés en bordure du projet minier.