Pour la vraie nature de Saint-Michel-des-Saints

Pourquoi la Coalition s'oppose à ce projet?

«Et même lorsque l’industrie adopte de bonnes pratiques environnementales, l’exploitation entraîne son lot d’impacts environnementaux, ajoute M. Mousseau, notamment en terme de pollution de l’air, de résidus miniers, d’impacts sur le territoire et de perturbations dans les communautés.»

«Qui plus est, M. Mousseau rappelle qu’il est actuellement impossible de surveiller adéquatement les faits et gestes de l’industrie minière, faute de moyens au ministère de l’Environnement pour mener les inspections. Le gouvernement n’a pas les moyens de vérifier qui respecte les normes. Donc, on ne le sait pas. C’est le vérificateur général qui le dit. C’est malheureusement la situation.»

Mines à ciel ouvert : des impacts négligés, Alexandre Shields, 20 octobre 2014, Le Devoir

«De façon générale, des groupes environnementalistes considèrent que plusieurs principes énoncés dans la Loi sur le développement durable ne se traduisent pas concrètement dans l’encadrement des activités minières, notamment le principe de précaution, celui du pollueur-payeur, et le principe de préservation de la biodiversité.»

L’Avenir minier au Québec – Les sujets environnementaux et de territoire, conversation publique sur l’avenir minier au Québec, Institut du Nouveau Monde (p. 15)

«Depuis l’autorisation de la mine à ciel ouvert à Malartic en 2009, la minière compte plus de 134 avis d’infraction et 1289 plaintes pour des dépassements de normes environn ementales et de santé. Ni la minière, ni les autorités publiques ne sont capables d’y changer quoique ce soit» - Me Kirouac, avocate et personne ressource du Comité vigilance de Malartic.

«Dans les cas des projets miniers Arnaud à Sept-Îles et de Royal Nickel à Launey/Trécesson, le rapport d’analyse de la Coalition démontre clairement que les promoteurs miniers, parfois avec la complicité des autorités publiques, présentent des modélisations d’impacts et des mesures d’atténuation qui, sur le fond, ne tiennent pas la route, mais qui, finalement, leur permettent quand même d’obtenir leur certificat d’autorisation dans le cadre des lois actuelles.»

«Le Vérificateur général du Québec a d’ailleurs relevé à trois reprises depuis 2009 de nombreuses failles et lacunes dans les méthodes de suivi et de contrôle des impacts des projets miniers et industriels, à la fois au ministère de l’Environnement (rapport de 2011) et au ministère des Ressources naturelles (rapports de 2009 et 2013).»

Où s’arrête la limite des méga mines à ciel ouvert ? Une coalition demande d’urgence une analyse indépendante et de nouvelles règles, Mining Watch, 20 août 2014